Le Captain Stambolov c'est un peu comme un danseur de claquettes qui serait tombé dans la marmite de musique bulgare quand il était petit. Resultat d'un effroyable accident, on songea à l'achever.
Puis le petit monstre devient grand, enfermé dans la cave il conspire de faire danser des assemblées de jeunes gens hystériques avec une musique transcendantale dont seuls quelques vieux bulgares séniles connaissent encore les pas.
Le Stambolov fait des pompes, développe son impressionnante section cuivre et se fait greffer une batterie survoltée. Mutant promis à une mort certaine, il utilise et développe ses 6 organes qui ne deviennent qu'un. La sauce prend, il écume les scènes en Europe, ouvre son répertoire issu des fanfares traditionnelles vers des compositions dont la richesse n'ont d'égal que son incroyable énergie sur scène, fait des concerts marquants dans sa terre natale, Lyon (Gypsy Lyon festival, Karnaval Humanitaire, Ninkasi Kao).
Le Stambolov prend des années, il s'achète une moustache, et fort de son succès, il se fait financer en 2016 par sa bande de fans dégénérés son premier album, avec des invités de renom pour un résultat à la hauteur de ses ambitions: spectaculaire et coloré.
Il défend dorénavant son premier album "Connected to the Stars" pour ce qui s'annonce comme l'entrée officielle du petit malfrat dans l'arène des groupes des Balkans. Un petit malfrat avec une grosse paire de couilles.